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Du bout du blog
25 août 2008

IL VA Y AVOIR DU SPORT...

Je me joins à la nombreuse majorité de mamans bloggeuses pour faire de la pub à la halle aux chaussures (enfin chez moi c’est chauss land, kif-kif pareil) ! Ils doivent en avoir grand besoin vu le parking archibondé à la circulation fluide et agréable depuis environ une semaine.

Et je me demande d’ailleurs pourquoi je m’acharne à aller chez eux à part pour les raisons suivantes :

-         c’est ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 19h00 (et vraiment 19h, pas 18h45 comme le magasin voisin)

-         c’est à 5mn en voiture de mon home sweet home

-         c’est sur le trajet maison-boulot-dodo (rayer la mention inutile)

Oui je me le demande puisque la dernière fois que j’y ai mis les pieds (enfin l’avant dernière fois, soyons exacte !) je me suis légèrement accrochée avec une grognasse accorte employé de cet enseigne.

Flash back :

Un mercredi matin de juin à 9h45, moi, petit-soleil et bb-lune.

C’est la 1er étape du périple (et meilleure chance) : trouver des chaussures d’été fermées à petit-soleil, tout un programme ! Le magasin est presque désert, ça s’annonce plutôt bien.

Bb-lune est dans sa poussette et tente d’attraper tout ce qui est à portée de main. Petit-soleil regarde des chaussons monstrueux en forme de patte de dinosaures (toujours utile), et je farfouille pour trouver la perle rare en taille 28, voire 29 selon la marque, en même temps je surveille que mes 2 bandits ne gênent pas la circulation. Le tout très facilement, puisque les modèles qui m’intéressent sont systématiquement derrière la 1er rangée de boite, et que par principe ou solidarité toutes les boites s’écroulent quand j’essaye d’en prendre une !

Je suis en train de me battre avec une chaussure récalcitrante et le pied de mon fils. Du coin des yeux je vois une vendeuse commencer à remettre les boites de chaussures d’aplomb. Je sens bien à sa mine épanouie que ça a l’air de l’enchanter, et elle ne se gêne pas pour râler à haute voix (je cite) « putain il est 9h30 et que des clients pas capables de remettre des boites en place ». Et comme j’aime me faire insulter de façon sournoise et lâche par une petite pétasse de 20 ans à peine, j’entame une petite discussion colorée avec cette charmante personne

-         En même temps c’est un peu votre travail que vous êtes en train de faire, dis-je

-         Ah non je ne suis pas là pour ça ! Et puis il y a des halles où on n’a pas besoin de repasser sans arrêt derrière tout le monde !

-         Oh la ça doit être un magasin très fréquenté ! C’est sur que ce n’ai pas grâce à votre amabilité qu’on vient ici !

-         Ben ouais, mais j’n’ai pas que ça à faire, ranger derrière tout le monde ! et pis j’vous parlais pas !

-         Et si vous êtes là pour ça   ! Et si vous ne voulez pas qu’on vous le dise il ne fallait pas râler à haute voix. »

C’est ensuivi un grognement qui m’était certainement destiné, mais que je n’ai pas distingué. Et elle disparaissait du rayon (trop de bordel à ranger je suppose…).  Mes fils étaient tout surpris de voir leur maman répondre aussi vertement à quelqu’un, mais certains jours je ne supporte pas trop la connerie humaine.

Le plus drôle c’est qu’en arrivant à la caisse (ce petit intermède n’avait pas entamé ma mission de départ), et en attendant mon tour, j’entends l’adorable vendeuse raconter en détail notre petit accrochage à son responsable ou collègue et qui lui a répondu un « ah ouais, y’a des gens…. »  d’un grand soutien moral. J’attendais la suite des évènements avec assez de jubilation, prête pour un 2e round devant témoins. Mais mon adversaire a ignoré mon regard appuyé et mon sourire ironique. J’étais presque déçue ! 

Une prochaine fois peut-être…. en septembre!

bp_boxeuse

Petite note du 26/08/2008 : je n'ai rien contre les vendeuses de 20 ans et des poussières, et je suis bien consciente que travailler à la halle aux chaussures n'est pas le métier le plus épanouissant qui soit, et du manque de savoir-vivre de la plupart des clients. Je comptais bien remettre en ordre les boites que j'avais ouvertes, mais il aurait fallu d' 1 : m'en laisser le temps, de 2 : me le signaler de façon courtoise et polie (c'est un minimum quand on fait un métier commercial). Ce qui m'a fait réagir c'est l'impolitesse et la mauvaise foi de cette jeune femme. Et j'aurais fait de même dans une boutique plus chic ! Si on me manque de respect, je n'en ai aucun également peu importe la personne. 

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