HAS-BEENITTUDE
Hier soir j’me baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu dans les rayons de mon hypermarché préféré, enfin je faisais mes courses quôa, quand la vérité m’a frappé (pas trop fort quand même).
Tout à coup une vision de rêve devant moi, le bogoss ! Le bogoss avec la faute d’orthographe, je te décris le loulou : grand, mince, rasé de près, la coiffure hyper touch pas la crête mais presque, les baskets qui vont bien, le fut hyp à carreaux et slim, le sparadrad sur la joue pour faire l’homme qui souffre, et, et, et (je sais vous n’y tenez plus de tant de suspense)… la chemise négligemment ouverte sur le torse musclé et velu glabre d’éphèbe.
Et là, alors que j’aurais dû être foudroyé par tant de grâce et de splendeur de sa personne, personnellement il, j’ai été prise d’un accès de profonde désolation pour ce jeune homme.
Parce que la mode de la chemise ouverte, c’est d’un ridicule profond (et hier c’était profond jusqu’au nombril).
J’avais déjà eu un jeune collègue qui trouvait ça hyper tendance de porter sa chemise largement déboutonnée (3-4 boutons ouverts) sur son poitrail maigrelet, et je trouvais ça plutôt laid, mais la vision d’hier soir était vraiment pathétique.
Qui pourrait bien dire à cet bande de jeunes hommes que les chemises ouvertes sur leur torse musclé ou pas, c’est HAS BEEN, un peu comme HASSELHOFF (photo à l’appui ).
Pour de vrais beaux gosses (sans faute de gout ni d'orthographe), il y en aura probablement au concours organisé par ma petite personne. Pour en savoir plus c'est là.